Rencontre avec Patrice Henry, délégué général
Nous devons être encore plus proches des besoins caritatifs des communes du diocèse des Hauts de Seine
Pourquoi avez-vous rejoint la Fondation Sainte-Geneviève en Janvier ?
Il y a 10 ans, je suis venu soumettre un projet à la Fondation et, depuis, je me suis toujours tenu informé de ses actions. Aujourd’hui, jeune retraité et disponible, cette responsabilité m’a été proposée et, me sentant appelé à cette mission, c’est avec beaucoup de joie que j’ai accepté.
Ancien dirigeant d’un cabinet de conseil, je retrouve quelques similitudes avec mon ancienne activité
professionnelle comme la recherche et le suivi de projets, leur financement et l’importance de la relation humaine. La mission est d’autant plus belle que les projets sont maintenant des actions de solidarité à soutenir et les clients sont désormais des donateurs. De la même façon, la dimension humaine et relationnelle demeure avec les donateurs, les associations et les bénéficiaires en créant une chaîne de solidarité dont chacun fait partie. De plus, en tant qu’élu à Vaucresson et membre du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale), je suis particulièrement sensible à la proximité de l’action de solidarité dans notre département. C’est à mon sens la mission première de notre Fondation.
Quels types d’actions soutient la Fondation Sainte-Geneviève ?
Nous avons soutenu plus de 300 projets dans les domaines de la solidarité, de l’éducation, et de la culture, tous implantés dans les Hauts-de-Seine. Nous accompagnons et finançons, par exemple, de l’insertion professionnelle pour des jeunes en situation de handicap à Colombes, de l’hébergement d’urgence pour des femmes en précarité avec leurs bébés à Issy les Moulineaux, la création d’un réseau de proximité pour les plus pauvres à Saint Cloud et Rueil, une Salle à Manger solidaire au coeur de La Défense pour lutter contre l’exclusion, un gala pour les enfants hospitalisés organisé par une École de Neuilly, des solutions de logement réunissant des aînés, des familles aidantes et des étudiants dans l’ensemble des villes du 92…. Cette année nous avons pour objectif de soutenir une quarantaine de projets, et mettons en place un fond d’urgence, pour les situations les plus extrêmes que nous vivons en ce moment.
Quelles sont vos priorités ?
Nous devons rendre la Fondation plus visible auprès des donateurs et des associations pour pouvoir développer son action caritative.
La précarité augmente, les besoins d’éducation également. Nous devons être encore plus à l’écoute et plus proches des besoins des communes des Hauts-de-Seine.
Les donateurs veulent s’assurer que leurs dons soient bien employés. Tout en soutenant certains projets dans la durée, nous recherchons des projets innovants, bien géré par des personnes engagées et responsables.
Vous en verrez de nombreux exemples sur notre site.
Pourquoi donner à la Fondation ?
Tout simplement car la Fondation finance et accompagne des projets qui sont à côté de chez vous, dans presque chacune des communes du diocèse de Nanterre.
Depuis plus de 10 ans, la Fondation a développé une excellente connaissance des enjeux et des acteurs locaux, grâce à une équipe expérimentée et mobilisée, et des liens de confiance avec les paroisses des Hauts-de-Seine.
Notre organisation est fondée sur l’intelligence collective nous reliant avec les associations, nos donateurs, nos bénévoles, nos bénéficiaires.
Au cours de mes nombreux déplacements sur le terrain, je constate que les besoins sont immenses, la crise sanitaire les a renforcés.
Enfin cette Fondation garde une structure de coûts légère et un mode de gouvernance très à l’écoute et robuste.
Je suis confiant qu’avec vous toutes et tous nous pouvons accomplir encore plus, ensemble.