La Rampe à Colombes


Secours Catholique 92

Marche fraternelle sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle de 14 personnes accueillies à La Rampe isolées qui vivent dans la précarité.

La Rampe (accueil de jour de personne sans domicile fixe / en errance) a décidé cette année d’organiser une marche sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle. Les marcheurs sont des personnes qui viennent régulièrement à La Rampe et souhaitent vivre et partager une aventure exceptionnelle, loin de leur environnement habituel, mais en lien avec « ceux qui restent ». Cette expérience doit pouvoir faire vivre aux marcheurs une expérience de fraternité : respect des personnes et des sites, rencontres fraternelles, attention aux plus fragiles, solidarité.

Un programme est lancé répondant à trois objectifs principaux :

  • Aider les marcheurs à se ressourcer physiquement, mentalement et spirituellement
  • Leur permettre de tisser des liens d’amitié entre eux
  • Valoriser leurs compétences et reprendre confiance en eux.

En amont, sont mis en place :

  • Des marches d’entraînement une fois par mois depuis février 2016
  • Un « groupe de préparation » chargé de réfléchir à l’animation de l’équipe, notamment spirituelle
  • Une mobilisation de 6 bénévoles pour encadrer le groupe.

Bénévoles et bénéficiaires du foyer de la Rampe

Calendrier de la Rampe :

Départ de la Rampe à Colombes : le 3 octobre au matin
Marche du Puy en Valay à Aubrac : du 4 au 10 octobre (122 km au total)
Retour d’Aubrac à Colombes : le 11 octobre en minibus ou train

L’équipe de la Rampe à Colombes témoigne : Mettre les personnes faibles à l’abri !

Vendredi 16 septembre, une jeune femme de 23 ans, réfugiée congolaise, titulaire d’une carte de séjour obtenue à Mayotte, présente en métropole depuis quelques jours, est arrivée à La Rampe avec son plus jeune frère, âgé de 17 ans, et son fils, âgé de 6 ans. Ils ont été amenés à La Rampe par une autre personne qui les avaient trouvés la veille dans la rue, près de son foyer à 20 h, et les a hébergés tout en sachant bien qu’elle n’en avait pas le droit. Après avoir passé une heure à appeler en vain le 115, un responsable a finalement été contacté et a dit ne pouvoir rien faire pour cette famille. Les seules nuitées disponibles sont réservées à des femmes victimes de violences. Cette jeune femme, qui a vu sa famille massacrée par la guerre, a elle-même été victime de violences et se retrouve à 23 ans en charge de son plus jeune frère et de son enfant, ne rentre donc pas dans le cadre voulu. Étant à la rue, elle est allée à l’hôpital, qui lui a payé deux nuits d’hôtels en lui demandant pour la suite de contacter son assistante sociale. L’hôpital a fait savoir entre temps qu’il ne souhaitait plus que des familles lui soient orientées.

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